Chapitre I : L'Armée des Chiens d'Écailles.

Sylkyn sent ces paupières lourdes.

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'D20' : 18

Au matin, vos muscles semblent raides comme des bars de fer, mais après un instant, il vous semble qu'ils se détendent peu à peu et que vous avez dormi, c'est le cas de le dire, comme un ours dans sa tanière (vous récupérez 2 pv, une save ratée vous en aurait donnée plus ).


La vieille Mérédith est déjà levée. En fait, c'est elle qui vous a éveillé avec son raffut matinal. Dehors, derrière les minuscules volets clos, une aube lointaine semble vouloir poindre.

Elle pointe le guerrier de sa canne de chêne tordue :

- Hey, le grand là, oui, M. Béril. Prenez le baquet et remplissez moi mes chaudrons. Il y a beaucoup à faire aujourd'hui pour une pauvre vieille comme moi ! Et tout ce bois à entrer ! Oh là là là que la vie est difficile ! dit-elle un peu en plaisantant.

Que faites-vous ?

Je me lève et range mes choses.

-La vie a la campagne!!! Et bien au boulot!

Je vais arrêter mon sort sur la porte et je sort chercher un voyage de bois pour la journée.

-Et puis Méridith, la nuit vous a remémoré des souvenirs?

La vieille s'arrête un instant.

- Maintenant que vous le demandez M. Sarvok, je me suis rappelé quelque chose cette nuit : on racontait, quand j'étais jeune, qu'une montagne était apparut jadis près de TrancheVert, puis qu'elle était disparue quelques temps après. Mais c'était il y a si longtemps, que les détails m'échappent, surtout que je demeurais à Akurion à cette époque, avec ma famille qui, depuis, est allé rejoindre Ishtar... Hum, on parlait d'une sorte de dragon il me semble, et de richesse fabuleuses. Mais pourquoi était-elle là ? Comme elle était apparue ? Ça...

Sylkyn écoute le récit de Méridith et prend congé pour aller étudier près du feu.
( 6 heures 20 minutes pour être précis je commence par mes sorts de niveau 1 jusqu'à 5).

Alors que Sarvok et Béril sont à couper du bois et que les premières lueurs violettes de l'aube écalire leur besogne, un croassement retentit au-dessus d'eux. Un instant après, un gros corbeau se pose sur des branche de l'arbre mort. par saut bondissant, il s'approche du hobbit, si bien qu'il se trouve bientôt à moins de deux mètres de lui.

À con cou se trouve accrochée une sorte de tablette de métal de cinq ou six centimètres retenue par une lanière de cuir. L'oiseau vous regarde tour à tour.

Lorsque l'un de vous tente de s'approcher, il s'envole en croassant vers la chaumière et se pose sur le fronton.

-Le roi d'écorce a des corbeaux voyageur??? Héhé

Je vais chercher du pain a l'intérieur, pour le faire venir et prendre le message, si il se sauve, je vais le poursuivre en balai héhé

Dès que Sarvok ouvre la porte, le corbeau s'y engouffre. Toi et Béril le suivez, intrigués.

Il file à travers le corridor, se pose sur la table, s'ébroue en sautillant, puis, de manière très habile, il dépose le médaillon devant lui. La vieille a à peine le temps de s'étonner :

- Que, qui, qu'est-ce que c'est que cette bestiole ?

Dès que vous êtes regroupé autour de lui, une voix caverneuse émane du médaillon :

- Aux dénommés Sarvok, Béril et Sylkyn. La présente missive a pour but de vous convoquer dans les plus brefs délai à la cour du Roi d'Écorce, maître de TrancheVert et des environs. Vous devez partir au plus tard, en ce jour, lorsque le soleil sera à l'heure du crapaud (vers 9 heure). Ce corbeau vous guidera de manière sûre jusqu'à votre destination.

Puis le corbeau reprend le collier avec son bec et le remet habilement autour de son cou...

-@#$%&%#$?& de @?%&($#@?.... Je crois que nous devons partir... Pauvre Sylkyn qui ne pourra pas étudier encore héhé. Et bien chère Méridith, je crois que l'on va encore se séparer. Vous avez entendue le message comme moi...

Je prépare mes bagages pour le départ.

Sylkyn fait de même et referme son grimoire.
- Je vous remercie Dame Méridith pour votre hospitalité! J'espère que votre fille guérrira vite! J'espère aussi que la prochaine fois j'aurai l'occasion de discuter de cette fôret avec vous car vous savez je viens du monde de la montagne!
L'elfe met son sac à dos et se dirige vers la porte, Vonol l'accompagne 1 mètres derrière.
- Sarvoc !!! Béril!!! Allez en route!
( Combien j'ai disposer de temps pour étudier?) Edit DM : 2 heures.

Mérédith s'attriste de vous voir partir si tôt.

- N'oubliez pas que ce tête de bois qui se prend pour le maître du monde ne sait pas tout ! N'allez pas vous mêler de problème qui ne vous regarde pas... Enfin, je vois déjà qu'il est trop tard.

Elle vous accompagne sur le pas de la porte avec le chien qui traîne de la patte et vous salue jusqu'à ce que vous disparaissiez à sa vue.

Le groupe de trois compagnons (et de la mule) s'enfonce dans la forêt froide et bien peu ensoleillée. On dirait qu'une sorte de sentier sillonne le bois, mais à ce temps de l'année, on ne peut en être certain.

Devant vous, le corbeau au médaillon vole de branche en branche, croassant à intervalle régulier afin de vous indiquer sa présence et, par le fait même, la route à suivre.

Vous avancez ainsi dans une forêt qui, bien que les feuilles l'aient abandonnées, semble de plus en plus dense : de gros conifères se dressent devant vous de même que d'antiques chênes qui pourfendent le ciel.

Votre route se poursuit pendant une bonne partie de la journée. À n'en pas douter, vous ne pourrez faire la route en un seul jour. Il va falloir bientôt trouver un endroit où camper...

Avant de partir, je dis a Sylkyn de bien mémoriser la place!!!

Durant tout le voyage je raconte mes aventures a mes deux compagnons.

-Quand même étrange que sans Sven on ne rencontre pas d'embuche!!!

Regarde au alentour

-Il dois y avoir un petit endroit pas loin pour s'instaler.

- Ouais Sarvoc si j'ai 2 minutes à moi je vais tenter de mémoriser tout ça mais pour l'instant je manque cruellement de temps pour étudier! On verra quand on s'arrêtera pour dormir! Si Béril et toi vous pourriez prendre les tours de garde j'en profiterai pour étudier et dormir!
( Si mon calcul est bon j'ai étudié mes deux sorts niv 1 (20 min), 3 sorts niv. 2 (60 minutes) 1 sorts niveau 3 (30 minutes) total : 1 heure 50 minutes).

Edit DM : Excellent.

-Oui on s'occupe de ça, on va faire les tours de garde et en plus on a le corbeau, la mule et ton dragon héhé.

J'espére que la montagne a pas attérit sur ma dragonne a moi...

Je parlai de mémoriser la clairiere de Méridith tantot!!

-Montons un petit camp Béril!!! Et on pourra manger tout ce que l'on veut par la suite, on devrai arriver demain pour refaire le plein héhé.

On va faire un feu, mais le garde se place loin du feu!!! Au moin un ne sera pas dans le trouble!!! Je fais quand il fais noir, Béril quand il fais moin noir!!!

( J'avais compris de mémoriser chez Mérédith)

Votre groupe s'arrête dans une clairière où se trouve un énorme rocher : vous pourrez vous y adosser pour prévenir une attaque et cela masquera en partie la lumière.

Le corbeau se pose sur une branche, croasse à plusieurs reprises puis, voyant que vous ne bougez plus, il s'envole.

Béril installe sa mule, prépare un feu de bois et sort les denrées de voyage qui lui reste : des noix, du pain de Pincette, une gourde de mauvais vin et quelques fruits séchés.

Sylkyn a devant lui un bon deux heures pour étudier ses sortilèges à la lueur des flammes.

Pendant ce temps, Sarvok et Béril discutent de choses et d'autres : la cour du Roi, Sven, les dragons (il affirme en avoir tué un aux écailles bleue livides lors d'une expédition à Ooth-Nargaï) et, bien entendu, la montagne.

Faites-vous quelque chose de particulier ?

- Espérons qu'on ne sera pas dérangé!
L'elfe sort son grimoire et s'y plonge pour les 2 prochaines heures.
( Je récupères 3 sorts de niv 3 et 1 de niveau 4 selon mes calculs. Est-ce bien celà?) Edit DM : J'ai pas le temps de calculer ce matin, mais ça me semble ok.

Je vais un mur de branche de l'autre coté du feu, vu qu'il y a une roche d'un coté.

J'entretient la conversation et fait ma garde a mon tour.

La nuit se déroule sans encombre. Avec l'automne qui avance, le silence est total, comme si toute chose s'était terrée dans le noir. Même le raffut des kobolds n'est plus perceptible à cette distance.

Vous êtes éveillez par Béril aux petites heures du matin. Au-dessus de vous, le sinistre cri du corbeau se fait entendre à travers le silence de l'aube.

Vous mangez quelque nourriture de la veille, amassez votre équipement, buvez une eau glacé découverte par Béril non loin et vous avancez à la suite de l'oiseau noir qui guide vos pas. Dans le ciel, de gros nuages laissent présager un orage, peut-être.

Vous avancez pendant un bout de temps, brisant la monotonie du voyage par quelques anecdotes ou histoires (Sarvok s'en charge lorsqu'il y a trop longtemps que personne n'a parlé). Il se déroule plusieurs heures pendant lesquelles vous faites de courtes haltes. Au loin, l'orage gronde et vous recevez parfois quelques gouttes de pluie froide.

L'après-midi est très avancée lorsque, tout à coup, le corbeau se mette en croasser furieusement en s'envolant haut dans le ciel. Un tonnerre de cris du même genre lui répondent un bref instant puis, plus rien.

Un moment se passe, puis une forme humanoïde apparaît entre les arbres, à quelques mètres. De toute apparence, il s'agit d'une jeune elfe, habillée d'une grande cape d'un vert foncé, décorée de quelques dorures représentant un chêne. Elle porte à son côté quelques poignards à la ceinture. Elle semble vous attendre, les bras croisés, un sourire étrange sur les lèvres :

- Tiens, tiens, tiens, Sven me l'avait juré, mais je ne l'aurais pas cru sans l'avoir vu : un elfe. Restez où vous êtes, j'ai deux ou trois trucs à vérifier, dit-elle avant de frotter ses deux mains quelques secondes, fermer à demi ses paupière, puis tendre les paumes vers vous. Elle se frotte ensuite les yeux à plusieurs reprises puis, les pupilles renversées, inspectent les environs. Enfin, vous pointant du doigt en alternance, elle murmure quelques étranges paroles elfiques…

- Bien, tout semble limpide. Suivez-moi.

Vous marchez moins de cinq minutes pour aboutir dans un cercle dégagé de tout obstacle qui doit faire une centaine de mètres. En fait, on dirait presque une sorte de dôme assez haut (plus d'un cinquantaine de mètres). En son centre se trouve sept arbres d'une taille imposante : des Ents. Celui du centre est un grand chêne où l'on peut apercevoir deux grands yeux noirs qui vous fixent. Sven se trouve à ses côtés.

Autour d'eux se trouve une trentaine d'homme et de femmes, la plupart portant une cape ou des vêtements similaires à la jeune elfe. Ils sont soit assis par terre, soit debout, et vous observe.

Dès que vous vous trouvez à une dizaine de mètres du chêne, une voix profonde émerge de ce qui semble être une bouche tordue :

- Bienvenue à la cour du Roi d'Écorce ! Approchez tous afin que je vous entende distinctement.

En commencant, quel sort la madame elfe a t'elle lancé.

Je m'avance d'un pas, fais une révérence de la plus haute flagornerie possible!!!

-Bien le bonsoir à vous Roi d'Écorce!!! Comme demandé, nous sommes ici, laissé moi vous présentez Sylkyn, Roi de.... l'ile des elfes. J'imagine que vous avez des tonnes de questions pour lui.

Sylkyn rejette vers l'arrière la capuche qui le protégeait de la pluie afin de révéler son visage à toute l'assemblée. Il fait ensuite une révérence.
- Merci de m'accueillir au sein de votre cour Roi d'Écorces! Comme mon nouveau compagnon vous l'a déjà indiqué mon nom est Sylkyn! Je suis le roi d'une île elfique nommée Tin-Dath qui appartient au même monde que la sinistre montagne qui est apparue dans votre fôret!
- Je vais m'efforcer de répondre à toutes vos intérogations afin de clarifier cette situation pour le moins surprenante!

Le Roi d'Écorce se penche vers vous.

- Bonjour à toi Sarvok. Béril, sois le bienvenue.

Puis, se tournant vers Sylkyn, il dit de sa voix grondante :

- Voilà le roi dont m'a parlé Sven Thorsen. Roi d'autant plus admirable qu'il est elfe et qu'il provient d'un autre monde... à ce qu'on dit. Je crois que, avant toute chose, et pour le bénéfice de tous, il serait bon que tu nous racontes ton histoire. Mais j'oublie tous mes devoirs. Elena, Krissen, amenez des chaises à nos invités et de quoi les restaurer afin qu'il puisse nous parler à l'aise et l'estomac plein.

Deux jeunes femmes vous apportent des sièges (sorte de bancs pliables) et des coupoles contenant de l'eau fraîche. Devant vous est également déposé un panier contenant des pommes, une sorte de pain et ce qui semble être un jambon séché.

Une fois que tous sont installés, une multitudes de pipes en argile, en bois et en pierres sont extraites des manteaux et, bientôt, une fumées acres s'élève dans la petite clairière. On semble attendre le récit de Sylkyn... (pas obligé de tout raconter en détail, fais une sorte de résumé seulement).

(Sarvok : des trois sorts, tu as reconnu une détection de la magie, les deux autres doivent être du même genre...).

Je me prend une grosse pipe et me fais un gros nuage!!!

Il aurait pu nous laisser raconter l'histoire a partir de notre départ d'ici!!! Quel sorte d'inculte de party il sont!!! Je croyais les gens de la campagne plus enclin au bonne histoire!!! AAAaaa ma bonne chere taverne...tu me manque.

Je fume écoute le récit et regarde les gens assemblé autour.

Sylkyn préfère rester debout pour son récit.
- Voilà comment tout à commencer... ( Je raconte tout à partir de mon départ de Tin-Dath avec Kili. Bref ils savent tout de se qui est écrit dans le "Post" l'ombre des chiens d'écailles.)
- Et me voilà devant vous Roi d'écorces ainsi que tout votre cour!
Après son récit, l'elfe prend un verre d'eau qu'il déguste à petite georgée, attendant la réaction de l'assemblée.

Des murmures se font entendre dès que Sylkyn termine son récit. Tous les membres de l'assemblée discutent entre eux pendant un instant. Puis, le Roi impose le silence.

- Voilà un bien étrange récit. Il est rare qu'on entende de tels événements se produire dans notre forêt. Il va falloir faire appel à tout notre savoir pour élucider une telle entreprise qui, selon toute apparence, repose sur une volonté maléfique. J'aimerais maintenant entendre la version des faits de Béril et de Sarvok afin que nous n'oubliions rien lors de nos délibérations...

Béril raconte à sa manière naïve ce qui s'est déroulé juste avant l'apparition de la montagne jusqu'à la retraite chez Mérédith. Puis, se tournant vers Sarvok, il ajoute :

- Il y a autre chose Sarvok ?